Aujourd'hui était un grand jour, puisque c'est ce Mercredi que sortait dans les salles de cinéma françaises, le film probablement le plus attendu de l'année (voire de ces dernières années) : AVATAR

Après 12 ans d'absence, James Cameron, fait son grand retour en tant que réalisateur, avec de nouveau un projet personnel, qui aura mis son temps à se concrétiser, et qui n'a qu'un but : faire vivre au spectateur une expérience cinématographique totalement inédite et unique !

Jake Sully est un homme brisé. Ex-marine devenu paraplégique, ce combattant se voit offrir une seconde chance lorsqu'on lui propose de prendre la suite de son défunt jumeau, un scientifique envoyé sur la lune Pandora grâce aux financements d'un puissant consortium qui exploite sur place un précieux minerai. Moyennant un généreux salaire qui lui permettra de soigner son handicap, Jake devra explorer les jungles hostiles de Pandora en projetant son esprit dans l'avatar qui était destiné à son frère. Ces avatars, permettant d'affronter plus aisément l'hostile planète tout en facilitant une mission de pacification, sont d'onéreux hybrides nés du croisement ADN entre les Terriens et les Na'vis, une race d'autochtones humanoïdes. Mais entre la mission scientifique héritée de son frère, et son attachement aux valeurs martiales qui menacent de dominer la colonisation humaine, Jake va devoir faire un choix.

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En grand amateur du cinéma du monsieur, je ne pouvais manquer le rendez-vous fixé par l'homme à l'origine de mon film préféré (Terminator 2), et j'ai pu assister à une des nombreuses avant-premières à 21h hier soir, en 3D (mon baptême).

Après deux bonnes heures quarante intenses, pas de doutes, Cameron a tenu ses promesses, et nous propose un spectacle tout juste incroyable. Le public est conquis et applaudit, ce qui est suffisamment rare pour être souligné.

J'avais les yeux explosés, desséchés, mais la rétine à bloc prête à recevoir une autre dose de cette drogue qu'elle venait de goûter ! C'était féérique, onirique, épique, et j'en passe, bref grandiose ! Je n'avais jamais rien vu de tel, l'immersion était totale.
James Cameron nous a proposé plus qu'un film, un voyage sur une autre planète, l'ultime évasion vers un monde magnifique, harmonieux, un Eden dont on a tous rêvé une fois dans notre vie.

Bref, une sacrée claque visuelle !

Côté scénario,
c'est un récit initiatique des plus communs, et des plus efficaces, puisque parfait pour introduire l'univers de Pandora et immerger le spectateur qui va s'identifier à Jake Sully.
En soit, il sert parfaitement les objectifs du films. On voit déjà de nombreuses critiques pointer du doigt le scénario, jugé sans originalité et cousu de fil blanc, mais je crois qu'on a tendance à trop se focaliser sur cet aspect (il n'est pas rare en plus que celui-ci soit mal cerné et largement sous-assimilé par le public, comme c'est le cas pour les deux Transformers) et sur-estimer son importance, au risque de passer à côté des du message que veut faire passer le film et de l'approche artistique du cinéaste.

La bande son,
quant à elle est en parfaite adéquation avec le reste, la superbe musique de James Horner colle parfaitement à l'action, et fait passer beaucoup d'émotion. Une bien belle réussite, riche, et dynamique, elle propose à la fois une musicalité et une expressivité étonnante ! Vraiment très plaisante écouter !

Je pourrais encore m'étendre sur les détails dans la mise en scène qui contribuent à l'IMMERSION du spectateur, les Na'vis plus vrais que natures, les expressions faciales incroyables, la qualité d'animation et le souci du détail, l'intérêt particulier de Cameron pour l'animation japonaise (son prochain projet est une adaptation live du manga Gunnm), l'inspiration évidente dans l'univers d'Hayao Miyazaki, et notamment dans le film Princesse Mononoké, qu'on retrouve dans Avatar, sur l'analogie avec l'internet et les jeux vidéo, etc.

Il y a tellement à dire sur ce film...

La grande question qu'on aime se poser, surtout avec les films de Cameron : est-ce qu'il y aura un avant, et un après Avatar ? Moi je crois que oui !...
Ce matin au boulot, le retour a la réalité fut plutôt difficile, comme si je revenais après un mois de vacances, d'une île paradisiaque à l'autre bout du globe. Je n'ai qu'une envie, repartir !

Merci Jim, du fond du coeur !