(English below)
En 2021, je m'enthousiasmais (avec un bon train de retard) sur "l'émulation" TeknoParrot, et sur le jeu Mario Kart Arcade GP DX, (3ème opus de la série Mario Arcade GP, produite par Namco), un des titres les plus plébiscités dans le secteur de l'Arcade PC (imaginez : Mario Kart jouable sur PC à 4 joueurs, en réseau !).
Poussant le vice jusqu'à la mise en place d'une webcam (le jeu propose quelques fonctionnalités sympathiques), j'ai naturellement voulu ensuite mettre la main sur les codes spéciaux permettant de débloquer certains power ups ou certains karts exclusifs, via un QR code.
S'il était possible de trouver ces 13 codes (il s'agit de cartes à scanner avec la webcam), régulièrement joints dans les topics de forums expliquant comment jouer au jeu, il s'agissait toujours de versions pas toujours propres, avec un énorme watermak "Arcade Belgium" (alors que ce site n'apportait strictement rien, en proposant ces documents ; mais passons) ; et uniquement en japonais, bien entendu.
A force de recherche, j'ai réussi à mettre la main sur les originaux, et décidé d'utiliser mes maigres talents en graphisme et en "fantrad", pour réaliser des traductions en anglais de ceux-ci.
Voici donc, ci-dessous, les 13 cartes de code spéciaux (certes d'une utilité relative, quand il existe un trainer pour tout débloquer), au format PNG, en japonais (originaux en PDF ici), et en anglais.
Comme s'écriait Mickey dans Le brave petit tailleur ; à la différence que je ne vais pas vous parler aujourd'hui de mouches que j'ai tuées, mais de papercrafts de bornes d'arcade américaines !
Article initialement démarré il y a 7 ans... Retour à la rentrée 2018 :
Voilà en effet trois ans (en 2018, donc) que je m'adonne à la création de petites bornes d'arcade en papier, à l'échelle 1:15, lorsque les mauvais jours reviennent. Ça a commencé en 2015, après que je sois tombé sur un papercraft de la borne US de Sonic the Fighters ; j'ai trouvé l'idée super sympa, mais celui-ci était relativement simpliste et très peu fidèle.
Comme "on est jamais mieux servi que par soi-même", je me suis donc mis en tête d'en créer un moi-même, et comme une borne en appelle une autre, j'en ai créé deux autres dans la foulée qui utilisaient une forme similaire : Virtua Fighter et Virtua Fighter 2.
Cela peut paraître simple, dit comme ça, mais c'est loin de l'être. En effet, ce type de projet dépend énormément de la disponibilité d'informations et surtout d'illustrations exploitables des bornes, sous forme de photos, ou mieux, de visuels de repros ; et il n'est pas rare que je doive retoucher les visuels, notamment lorsque je n'ai qu'un artset (illustration sur le côté), et que je dois retourner le titre du jeu, pour produire l'illustration du côté qui me manque...
Fort de cette expérience, je remettais le couvert fin 2017, avec deux nouvelles bornes, 4 joueurs ce coup-ci, toujours chez SEGA (disponibles, de ce fait, en téléchargement sur SegaKore), Golden Axe: The Revenge of Death-Adder, et Spider-Man: The Videogame, dans l'optique notamment de les montrer sur un stand où je proposerai ces deux jeux jouables à 4, lors d'une convention grand public (finalement annulée) qui devait se tenir en début d'année 2018.
L'idée de montrer les bornes originales, sous forme de papercraft, des jeux proposés sur mon stand, me plaisant bien, et la Retro-Gaming Connexion 2018 approchant à grands pas, je me suis remis à la création de papercrafts de bornes 4 joueurs, cette fois-ci signées Konami, avec le jeu Vendetta, que je propose depuis des années, en ligne de mire.
Ayant pu regrouper un certains nombre de visuels, ce n'est pas moins de 7 papercrafts de bornes 4 joueurs Konami que je vous propose cette année, avec en plus de Vendetta : Teenage Mutant Ninja Turtles, The Simpsons, Sunset Riders, Bucky O'Hare, Turtles in Time (dans sa version restaurée, empruntant les visuels du jeu SNES), et X-MEN !
J'enchaîne sur le partage d'un second tutoriel, pour Densha de Go! Plug & Play (2018), cette fois-ci ; la version autonome basée sur Densha de Go! Final (PlayStation 2), qui célèbre le 20ème anniversaire de la série, et qui se branche directement sur votre téléviseur en HDMI.
Une édition très intéressante !
En effet, bien que le rendu soit évidemment daté (il est tout de même revu à la hausse, en 16/9 sur 720p), le plaisir est immédiat et l'immersion très bonne. Le pupitre ("Mascon") a notamment la très bonne idée de vibrer, ce qui y contribue indéniablement ! Et sa mise en oeuvre est enfantine.
Si, en jeu, cette version reste relativement accessible pour quiconque sait déjà jouer à Densha de Go! (potentiellement via ce tutoriel), elle comporte cependant quelques subtilités nouvelles et des menus un peu plus fournis. Il faut dire que le jeu original sur PlayStation, ou sur Sega Saturn, était particulièrement basique en terme de menus et de possibilités ; il semblait difficile de conserver une telle épuration dans les suites.
Ceci dit, avec un tutoriel mis à niveau, cette édition Plug & Play s'impose probablement comme la plus accessible aujourd'hui à disposition (il existe aussi un projet de traduction du jeu, mais ce n'est pas à la porté de tous), pour profiter du "jeu classique", puisque les contrôles restent fondamentalement les mêmes que la version originale de 1997, toujours aussi simples, et qu'il suffit de disposer d'une TV HD (aucun problème de compatibilité, ça fonctionne sur n'importe quelle TV HD) et d'un chargeur de téléphone !
J'ai pu offrir le jeu à mon père, pour ses 70 ans, qui s'amuse bien avec ; c'est dire !
Voici donc une mise à jour du tutoriel (celui de la version classique est par ici), qui s'alourdit de deux pages, et conserve malgré tout quelques visuels issus du jeu d'origine :
Téléchargement :
Incroyable mais vrai, après 9 ans d'inactivité, voilà un nouveau billet !
Aujourd'hui, je reviens avec le partage d'un tutoriel que j'ai réalisé pour le très chouette simulateur de train japonais Densha de Go! (1997) sur PlayStation, mais aussi pour Sega Saturn (sorti sous le titre "Densha de Go! EX" sur ce support), il y a quelques années, pour un pote qui présente le jeu chaque année en convention retro-gaming (réunion de passionnés).
En effet, si le jeu n'est pas très compliqué à jouer, une fois que l'on a compris le principe, il est cependant assez difficile de se lancer sans explications. Et c'est là que ça coinçait, puisque si le pote en question avait préparé une aide sur deux feuilles, celle-ci ne permettait pas aux gens de se lancer tout seuls, sans explication.
C'est pour répondre à cette problématique que je lui ai proposé de reprendre la base de son aide, de réaliser quelques screens supplémentaires et d'en faire un véritable tuto ; et que je le partage aujourd'hui pour tous ceux qui voudraient se lancer.
Si, à mon tour, j'ai fini par faire l'acquisition du jeu sur Sega Saturn (l'occasion d'ajouter une petite nuance propre à cette édition), j'ai pu mettre ce tuto à l'épreuve, et il semble qu'il remplisse parfaitement sa mission.
Téléchargement :
Voilà plusieurs mois que j'attendais avec impatience, comme beaucoup, de pouvoir rooter mon Galaxy XCover 3 Value Edition (SM-G389F) ; c'est désormais chose possible !
1. Pour la petite histoire
Très content de mon Galaxy XCover 2 (GT-S7710), surtout après l'avoir pas mal débridé (comme expliqué dans mes deux tutoriels, ici et là), c'est tout naturellement que je me suis tourné vers son successeur, au moment de changer de téléphone. En effet, le Galaxy XCover 3 propose les mêmes qualités en terme de résistance (coque durcie) et d'étanchéité (IP67), quelques améliorations bienvenues, et surtout un gain de puissance accru.
Il faut dire que le XCover 2 commençait à être vraiment à la peine avec certaines grosses applis, de plus en plus gourmandes, et n'a jamais brillé en terme de performances dans les jeux...
Ayant pu tester en début d'année le Galaxy XCover 3 original (SM-G388F), il n'en fallait plus davantage pour me convaincre, sauf peut-être, au moment de me décider enfin, m'assurer qu'il était rootable ; ce qui était le cas ! (Enough, Take My Money !)
Mais voilà, entre temps (il s'était écoulé 6 mois), un nouveau modèle de XCover 3, le "Value Edition" (SM-G389F), avait pris sa place en magasin. Bien qu'étant sensiblement plus puissant que son grand frère (le CPU passe de 1.2GHz à 1.3GHz), et tournant sous Android 6.0.1 Marshmallow (contre 4.4.4 KitKat, puis 5.1.1 Lollipop après mise à jour, pour le SM-G388F), la méthode de root ne fonctionnait plus pour ce modèle !
Après encore quelques mois d'attente, l'outil permettant d'installer le root sur le XCover 3 nous est enfin arrivé dans sa version compatible "Value Edition" ! Si la méthode est globalement la même que pour le SG-388F (tutoriel ici), le passage sous Marshmallow (et Lollipop avant lui -les SM-G388F sous Android 5.1.1 ne sont d'ailleurs, au moment de la rédaction de cet article, toujours pas rootables-) a tout de même induit quelques subtilités, qu'il convient d'expliquer en détails
2. Pourquoi rooter ce téléphone ?
Bien qu'il présente nettement plus d'espace de stockage (environ 4Go de libres au moment de la mise en service, contre à peine 1Go pour le XCover 2), et permette de déplacer partiellement nombre de d'applications sur la carte MicroSD, lorsqu'il y en a une, le XCover 3 peut arriver rapidement à saturation.
Il faut dire que les applis sont toujours plus encombrantes et nécessitent des fichiers de fonctionnement, et de cache, qui prennent une place considérable (sur Google Play Store, seule la taille du fichier APK est renseignée, soit la face visible de l'iceberg, tandis que la face immergée, les fichiers Odex/Lib/Obb/Cache, est souvent bien plus volumineuse !).
Rien que lors de sa mise en service, le téléphone sacrifie environ 700Mo d'espace juste pour la mise à jour automatique de ses applications système !
Le gros intérêt du root, c'est qu'il donne les pleins pouvoirs sous Android (on devient alors un "Super Utilisateur"), et autorise certaines applications futées à contourner bon nombre de limitations (voir le tutoriel suivant, libérer de l'espace sur votre Galaxy XCover 3 VE -en cours de rédaction-), et à personnaliser le système en profondeur.
Si vous êtes novice, vous l'aurez peut-être déjà deviné : le root est une arme à double tranchant, puisque faire tomber des limitations, c'est évidemment s'exposer à des risques de modifications malheureuses ; il est littéralement possible de complètement ruiner son système.
Ceci dit, vous vous exposerez peu si votre but est simplement de gagner de la place, de même si vous ne vous aventurez pas à effectuer des modifications sans un bon tuto pour vous guider. De plus, comme nous le verrons plus bas, il est toujours possible de recharger facilement le système dans son intégralité et de repartir sur une base saine.
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