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Ce matin, je me suis levé avec une saleté de chanson en tête, "I'm Alive" de Céline Dion (le thème de Stuart Little 2), qui ne m'a plus quitté de la journée, l'enfer ! Non pas que je déteste cette chanson, ou son interprète (respect !), mais c'est très entêtant, surtout quand c'est l'interprétation d'une chanteuse à moustache, dans une mise en scène carrément hallucinante, qui me l'a remise en tête !...
("mais de quoi qu'il parle là ??...")
En effet, je suis allé voir hier soir le dernier film d'Alain Chabat, à savoir, sa nouvelle adaptation au cinéma d'une BD très populaire :
Sur la piste du Marsupilami
Un film, qui a dû inceptionniser cette chanson dans ma tête, un truc de malade ! Mais j'avoue que je me suis bien laissé faire, car il a de sacrés arguments !
Si, comme beaucoup, je n'attendais pas grand chose de ce film, sauf peut-être passer un bon moment, au vu de la personne aux commandes, à qui on doit évidemment la meilleure adaptation d'Astérix au cinéma, les premières critiques semblaient plutôt bonnes, et le résultat est allé largement au delà de mes quelques espérances !
Non seulement l'esprit de la BD semble parfaitement respecté (dans sa narration, son univers et ses personnages), mais en plus il nous gratifie d'un humour complètement décalé et barré, qui se mêle à merveille !
A la manière des Dieux sont tombés sur la tête (pour ceux qui connaissent), on retrouve un univers complètement déjanté, reposant sur cette confrontation entre personnages "ridiculement normaux", affublés d'une quête aux enjeux plutôt sérieux, et personnages sérieux, involontairement ridicules, qui sèment la pagaille et les peaux de bananes ; un joyeux bordel, bourré de gags, de répliques débiles ("hijo de speculoos !", "moustache gracias") et de situations cocasses, qui scient véritablement bien à un univers de BD.
On trouve même des références complètement inattendues (ref : mon intro), comme une qui donne lieu à une scène de diversion simplement irréaliste et tout bonnement d'anthologie (un futur hit sur Youtube et aux Enfants de la télé) avec la performance incroyable de Lambert Wilson, simplement éblouissant, qui remporte tous les suffrages dans les critiques !
Pour ma part, je me suis tapé un des plus gros fous-rires de ma vie sur ce film ! (méfiez-vous des chihuahuas)
Côté Marsu, nous sommes comblés, on a notre dose de bestiole ! Bien qu'elle se fasse désirer au début, la rencontre a bien lieu, et quelle rencontre !
Si on pouvait émettre des réserves sur le design du Marsupilami (notamment sur ses yeux, qui n'ont pas pu être conservés en l'état, pour des raisons de réalisme probablement, obligeant à transformer le blanc des yeux, en coquards de fourrure blanche), une fois en mouvement à l'écran, pas de doute, c'est bien lui, le rendu est génial, plus vrai que nature !
On retrouve toutes ses expressions (sauvage, mystérieux, intrigué,amical, sérieux, grognon, riant aux éclats,...), et les mouvements de sa mythique queue, qu'on adore. Et comme si ça ne suffisait pas, ceux qui ont vu la bande annonce le savent, on y voit le nid du Marsu, ce qui sous entend.... qu'il n'est pas seul
En guise de clin d'oeil, on aperçoit même un bon vieux Marsu en peluche ! Si c'est pas du fan-service ça !?
En parlant de clins d'oeil, on ne compte pas le nombre de références diverses, aux Nuls bien sûr, mais aussi au cinéma (Rambo, Avatar, Hellraiser, Spider-man, Gremlins / Roger Rabbit, 2012, Star Wars, Le Silence des Agneaux), voire à Mozinor ("t'as tué kiki !") !...
Bref, un excellent divertissement, merci Alain !
Le plus fort, c'est que demain je vais voir la fameuse conversion 3D de Titanic, où je vais encore manger du Céline !
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